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Paris, le 26 octobre 2006
La CFDT persiste et signe (une nouvelle fois)… dans la trahison des intérêts des salariés qu’elles est supposée représenter et défendre !
Le bureau national de la CFDT vient d’annoncer ce 26 octobre sa décision de signer le protocole du 18 avril 2006 sur les annexes 8 et 10 régissant le régime d’assurance-chômage des artistes et techniciens du cinéma, de l’audiovisuel et du spectacle vivant.

Ce protocole, loin « d’améliorer sensiblement l’indemnisation et la protection sociale des intermittents », comme le prétend la CFDT, ne fait qu’entériner et aggraver les effets dramatiques engendrés par le protocole signé par cette même CFDT en 2003.
En agissant ainsi, la CFDT balaie d’un revers de main toutes les mobilisations et tous les travaux d’expertises et de propositions portés depuis plus de trois années par les intermittents via les coordinations et certains syndicats (CGT, CNT et SUD) ainsi que le travail entrepris par le comité de suivi qui avait reçu l'appui de 473 parlementaires de tous bords pour soutenir la proposition parlementaire de loi (PPL), enterrée par l'UMP le 12 octobre dernier à l'Assemblée nationale.

Avec cette signature, c’est une nouvelle fois l’ensemble des salariés concernés qui sont trahis et maintenus dans la précarité et l’insécurité sociale et économique. Le combat pour un véritable statut pérenne des salariés du spectacle dans le cadre de la mutualisation interprofessionnelle des risques de chômage reste plus que jamais d’actualité !

SUD Culture (Union syndicale Solidaires)
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