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APG Noticias
1er février 2007, 22:34 EST

La Paz, Bolivie
Cinq parlementaires sud-africains se sont rendus en Bolivie pour discuter avec le Pdt de la République.
L’objectif est de lutter contre le racisme et la discrimination en Bolivie et en Afrique du sud en exprimant les problèmes drainés par le racisme.

Il s’agit de Kgalema Petrus Motlanhe, Secrétaire Général de l’ANC; Bonginkosi Emmanuel Nzimande, Secrétaire Général du Parti Communiste sud africain; Zwelinzima Vavi, Secrétaire Général de la Confédération Syndical Sud-africaine; Pumezo Mqingwana, du Trésor Général du Congrès National Africain; Tholos Regalda Mabena, membre du Comité de Travail.

Les parlementaires resteront du 1er au 6 février, en partageant leur connaissances avec les autorités du Gouvernement, des législateurs, membres du parlement, des femmes,, des jeunes, directeurs de médias,
analystes polítiques, fondations polítiques et organisations sociales.

Le thème à traiter sera celui du processus de changement et des transformations qui ont eu lieu en Afrique du Sud, et ses similitudes avec la Révolution Social et Culturelle dans la Démocratie du gouvernement d’Evo Morales.
L’histoire des peuples de ces deux nations montre de grandes ressemblances à travers la soumission, la discrimination et l’exclusion, ainsi que la résistance et la lutte pour dominer ces problèmes qui font s’agrandir les grandes brèches au sein de la population.

Le processus d’élimination du racisme et de la discrimination en Afrique du Sud a commencé en 1989, quand une Assemblée Constituante a été convoquée pour établir un nouveau pacte social qui a défini de nouvelles règles permettant d’inclure dans le système toutes les ethnies et classes sud-africaines.

Ainsi, dès le 6 août 2006, La Bolivie a établi sa propre Assemblée Constituante qui, comme en Afrique du Sud, a comme principal objectif de dessiner les lignes forces d’un Etat qui accepte, reconnaisse et respecte les différentes cultures qui vivent ensemble sur un même territoire.

Ce vendredi 2 février, dans les locaux du Colegio Junín à Sucre, les parlementaires sud-américains vont se réunir, missionnés par l’Assemblée Constituante et avec les dirigeants des 16 formations politiques à l’assemblée qui seront représentées dans le processus.

Le samedi 3 février, la Vice-présidence sera le théâtre d’une rencontre entre les membres de la Commission sud-africaine et un groupe composé de femmes parlementaires des neufs départements du pays et de
représentantes d’organisations sociales de femmes, comme la Fédération des femmes Bartolina Sisa, la Fédération Nationale des Travailleuses au foyer (FENATRAHOB) et les femmes de la Fédération Nationale des Coopératives Minières (FENCOMIN).

Le 4 février, les peuples indigènes vivant au lac Titicaca vivront un échange culturel avec la délégation. La délégation sud-africaine rendra visite au village de Pucarani pour aller ensuite à Port Pérez, d’où ils prendront un bac qui les emmènera au village d’Aya Aya où le village leur offrira le traditionnel Wallake (soupe de poisson). La visite du lac se terminera dans la localité de Cohana, où les villageois exhiberont leurs danses typiques, accompagnées d’un aphtapi.
Le lundi 5 février, la commission sud-africaine aura un programme très chargé qui débutera à 9 heures par une rencontre avec des organisations de jeunesse. Elle aura lieu dans les locaux de la vice-présidence de la
République. A 10 h 30 est organisée une rencontre avec des propriétaires et directeurs de vingt médias. Finalement, à 17 h est prévue une rencontre avec des académiciens, des analystes politiques et des
fondations politiques telles qu’UNIR, la Fondation d’appui au parlement et la Participation Citoyenne ainsi que « Fundus » [Fondons]
Le 6 février, les cinq parlementaires seront de retour dans leur pays.