C'est la fête de l'Internet ! En effet, belle victoire !!! Une avancée considérable pour la démocratie française. Comme disait quelqu'un "Qu'est-ce que la propriété ?". Pour l'informatique et internet, ça commence à être clair, pour tout le monde...
http://www.latribune.fr/info/L-Assemblee-nationale-choisit-le-logiciel-libre-%7E-ID51B2E5C49A8FCE51C1257299003C40B2-$Db=Tribune/Articles.nsf-$RSS=1
Les postes de travail fixes des députés et de leurs assistants fonctionneront avec le système d'exploitation Linux Ubuntu.
http://www.latribune.fr/info/L-Assemblee-nationale-choisit-le-logiciel-libre-%7E-ID51B2E5C49A8FCE51C1257299003C40B2-$Db=Tribune/Articles.nsf-$RSS=1
Les postes de travail fixes des députés et de leurs assistants fonctionneront avec le système d'exploitation Linux Ubuntu.
Linagora et Unilog viennent de remporter un
appel d'offre pour équiper en poste de travail fixe informatique les
577 députés français et leur assistant. Ces micro-ordinateurs
fonctionneront avec le système d'exploitation libre Linux dans sa
distribution Ubuntu. De toutes les différentes versions de Linux qui
circulent sur la planète, Ubuntu est la version la plus facile à
utiliser sur un poste de travail. Elle possède une part de marché de
30% au niveau mondial. C'est une version dite communautaire, qui a déjà
été utilisée en Espagne par les gouvernements d'Estramadour et
d'Andalousie. D'autres versions commerciales, comme Red Hat Linux ou Su Se Linux, de la société Novell, sont plus utilisées au niveau des serveurs.
Le choix du système d'exploitation en logiciel libre a aussi un impact sur les programmes applicatifs. La suite bureautique est celle d'OpenOffice.org, un ensemble intégré de programmes (traitement de texte, tableur, présentation) qui a la particularité de pouvoir lire et de pouvoir écrire des fichiers selon les caractéristiques propres à la suite Office de Microsoft. Quant au navigateur internet, le choix s'est porté sur Firefox, de la fondation Mozilla.
Ces deux programmes applicatifs du monde du libre bénéficient d'une imposante panoplie de petits programmes supplémentaires ("add-ons"), notamment un vérificateur d'orthographe pour Open Office. Ces programmes sont mis au point par une communauté de développeurs, généralement coordonnés par un bénévole, voire par une organisation commerciale. Dans le cas du vérificateur d'Orthographe, c'est une personne de Nuxéo qui s'en charge. Nuxéo est un spécialiste de la gestion documentaire.
Une telle décision de la part de l'Assemblée nationale peut être interprétée comme un geste politique visant à favoriser le développement d'un pôle de compétitivité Logiciels Libres en région Île de France. L'idée d'un tel pôle a été formulée en décembre 2006 par Thierry Breton, ministre de l'économie des Finances et de l'industrie. Au cours des dernières années, le monde des logiciels libres s'est fortement industrialisé. Une entreprise comme Red Hat pèse 4,3 milliards de dollars en bourse pour un chiffre d'affaires 2006 de 278,33 millions de dollars et un bénéfice net de 79,69 millions de dollars.
Les programmeurs français contribuent régulièrement au développement des projets. Plusieurs grandes entreprises comme Bull et Cap Gemini ont mis sur pied en leur sein des branches spécialisées sur le logiciel libre. Il est vrai qu'au niveau mondial, le cabinet Gartner envisage un marché de 88 milliards d'euros en 2009. En fonction des estimations, la part de la France serait comprise entre 2 et 8 milliards d'euros. Plus de 400 sociétés françaises sont spécialisées en logiciel libre. La filière logiciel libre pourrait créer 50.000 emplois en France d'ici à 2010. Linagora qui a remporté l'appel d'offre emploie 65 personnes pour un chiffre d'affaires qui devrait atteindre 8 millions d'euros cette année.
Le choix du système d'exploitation en logiciel libre a aussi un impact sur les programmes applicatifs. La suite bureautique est celle d'OpenOffice.org, un ensemble intégré de programmes (traitement de texte, tableur, présentation) qui a la particularité de pouvoir lire et de pouvoir écrire des fichiers selon les caractéristiques propres à la suite Office de Microsoft. Quant au navigateur internet, le choix s'est porté sur Firefox, de la fondation Mozilla.
Ces deux programmes applicatifs du monde du libre bénéficient d'une imposante panoplie de petits programmes supplémentaires ("add-ons"), notamment un vérificateur d'orthographe pour Open Office. Ces programmes sont mis au point par une communauté de développeurs, généralement coordonnés par un bénévole, voire par une organisation commerciale. Dans le cas du vérificateur d'Orthographe, c'est une personne de Nuxéo qui s'en charge. Nuxéo est un spécialiste de la gestion documentaire.
Une telle décision de la part de l'Assemblée nationale peut être interprétée comme un geste politique visant à favoriser le développement d'un pôle de compétitivité Logiciels Libres en région Île de France. L'idée d'un tel pôle a été formulée en décembre 2006 par Thierry Breton, ministre de l'économie des Finances et de l'industrie. Au cours des dernières années, le monde des logiciels libres s'est fortement industrialisé. Une entreprise comme Red Hat pèse 4,3 milliards de dollars en bourse pour un chiffre d'affaires 2006 de 278,33 millions de dollars et un bénéfice net de 79,69 millions de dollars.
Les programmeurs français contribuent régulièrement au développement des projets. Plusieurs grandes entreprises comme Bull et Cap Gemini ont mis sur pied en leur sein des branches spécialisées sur le logiciel libre. Il est vrai qu'au niveau mondial, le cabinet Gartner envisage un marché de 88 milliards d'euros en 2009. En fonction des estimations, la part de la France serait comprise entre 2 et 8 milliards d'euros. Plus de 400 sociétés françaises sont spécialisées en logiciel libre. La filière logiciel libre pourrait créer 50.000 emplois en France d'ici à 2010. Linagora qui a remporté l'appel d'offre emploie 65 personnes pour un chiffre d'affaires qui devrait atteindre 8 millions d'euros cette année.
Pascal Boulard
Un commentaire intéressant sur http://chacun-son-domaine.over-blog.com
http://chacun-son-domaine.over-blog.com/article-6057421.html
Les Députés vont-ils y arriver ?
Plusieurs réactions me viennent alors :
- la démocratie représentative participe des démarches citoyennes,
- logique suite aux positionnements des douanes, de la gendarmerie, de plusieurs ministères et de collectivités territoriales de poids,
- d'autres encore, un peu plus vachardes !
Qui a réussit ce tour de force ? Linagora et son Président Alexandre Zaposki
L'Avenir est radieu, donc, pour paraphraser un autre Alexandre.
Quelques échanges plus loin, avec des copains, ex et actuels attachés parlementaires (principaux acteurs visés par la mesure d'équipement de 1.000 postes), et quelques autres, familiers des couloirs des Assemblées, et il semble que pour libre que soit l'intention, elle puisse n'etre ni aussi limpide ni aussi simple qu'il y paraisse.
1 - Sur la Distribution (distro entend-on parfois), le choix du tandem Linagora & Unilog : Ubuntu* Je dirai plus loin tout le bien que je pense d'Ubuntu
Parmi de nombreuses distros éprouvées et renommées (Knoppix, Mandriva, Mepis, RedHat, Suse ...), les services techniques de l'Assemblée Nationale ont privilégiés une solution qui n'associe pas au projet son éditeur Canonical.
C'est curieux, mais pas surprenant quand on observe la structure de l'éditeur, de son projet et de son mode de propagation.
Mais pour autant, le "produit en main" que soutend la migration de l'AN, avec la référence vitrine attendue ... va probablement pousser l'intégrateur à aménager, modifier, choisir dans des briques multiples. S'interdire une telle proximité, un tel concours, quelles que soient les compétences alignées, ne risque-t'il pas d'etre un handicap quand de nombreux projets affichent des tandems SSLL & Editeurs avec des Editeurs présents en France (RedHat, Suse ...) ou carrément francais (Mandriva)?
2 - Sur les difficultés de migration.
Dans quelques mois, en septembre 2007, donc, l'administration de l'Assemblée, la Représentation Nationale et ses Attachés seront donc libérés ! Oui, je sais, c'est facile !
Et là, on peut s'attendre à de sacrées résistance si un accompagement conséquent n'est pas mis en oeuvre.
En effet, l'Assemblée est, quoi que certains en disent, un lieu de travail intensif, de charettes permanentes : une affiche de campagne par-ci, un article pour le journal local par-là, un montage multimédia, un discours remonté ... vite un Photoshop, vite un Nero, vite une Office ... cela n'arrete pas, et dans l'urgence, on est bien souvent dans l'illégalité totale - un cigare aux levres -
Sans parler de CyberMafia, on peut parier sur un nombre conséquent de "Controles Positifs" si d'aventure, l'Adapi ou quelques bureaux de protection de brevets ne venaient à s'émouvoir ... Oui au fait, comment se fait il que le lieu où les Lois d'élaborent ait échappé à la répression de pratiques de notoriété publique.
On voit bien poindre les embuches, d'autant qu'il est aisé d'anticiper sur l'argumentaire du logiciel imposé !
D'où l'intéret de ne pas louper le coche tant l'échec serait fatal à nombre de projets de passage au logiciel libre.
Et enfin, dernière question : Comment a-t'on pu s'y prendre que Mandriva, éditeur français, parisien meme, ait pu etre écarté de ce marché, avec des développeurs sur place, une large expérience d'intégrateur, ses services et ses garanties ?
Moins coutant ? Un peu court !!!
rivnord | Le Mercredi 21/03/2007 à 01:05 | | Répondre