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Le Medef veut scinder l'assurance-chômage en deux...

... et restaurer la dégressivité des allocations

Un message de la CIP-IDF
Bonjour,

Encore des nouvelles des vainqueurs, 76 milliards d'euros par an d'aide publique aux entreprises au nom de l'emploi, cette nécessaire assistance ne suffit pas. Le patronat dit avoir besoin d'air, lorsqu'il réclame une autre louche de travail à bas prix, en manque-t-il vraiment ? Faudrait un machin de chômage universel géré par l'État (on n'est pas des chiens, on veut leur bien). Resterait aux partenaires sociaux à organiser un complément d'alloc pour ceux qui ont assez cotisés.

Le salarié ne pourrait plus compléter par cette alloc des salaires insuffisants parce que discontinus (intérimaires, chômeurs en activité à temps réduit, intermittents), comme c'est le cas aujourd'hui.

Fusionner ANPE et Unedic ? Pourquoi pas si la nouvelle institution est confiée aux partenaires, mieux à même de contrôler les ayant droits...

l.



http://www.lefigaro.fr/eco/
20070126.FIG000000273_le_medef

veut_scinder_l_assurance_chomage_en_deux_
et_restaurer_la_degressivite_des_allocations.html

Le Medef veut scinder l'assurance-chômage en deux et restaurer la
dégressivité des allocations

BÉATRICE TAUPIN.
Publié le 26 janvier 2007


Parmi les propositions égrenées au fil des pages de « Besoin d'air » (nos éditions d'hier), les syndicats découvriront ce que le Medef a en tête sur l'assurance-chômage, l'un des trois sujets de la « délibération sociale » actuelle avec le patronat. Pas sûr qu'ils soient séduits, même si le Medef veut d'abord redonner aux
partenaires sociaux « la pleine maîtrise » d'un régime jugé « bancal ».

Le Medef propose de scinder l'indemnisation en deux parties. La première partie, financée par l'État, assurerait à tous les demandeurs d'emploi une « couverture chômage universelle », calculée selon un certain pourcentage du smic. La deuxième partie, financée par les cotisations Unedic, fonctionnerait comme un régime complémentaire et verserait une indemnité aux seuls salariés des entreprises, selon des conditions fixées préalablement par syndicats et patronat. Ils auraient la possibilité, souligne le Medef, de constituer un fonds de réserve « hors d'atteinte des pouvoirs publics » pour faire face aux aléas conjoncturels. Et le revenu versé serait exclusivement un « revenu de remplacement », pas un revenu complémentaire qui viendrait s'ajouter à d'autres. Pour accroître l'incitation à reprendre un emploi plus rapidement, le Medef suggère
de « maintenir un écart suffisant entre l'allocation et l'ancien revenu, de restaurer une forme de dégressivité des allocations, et de conduire les contrôles de façon plus stricte ».

Enfin, le Medef qui admet qu'il serait « de bon sens » de faire travailler plus étroitement ensemble ANPE et Unedic, ne rejette pas la fusion revendiquée par Nicolas Sarkozy notamment. À deux conditions : que la nouvelle entité ne coûte pas plus cher que les deux organismes actuels et qu'elle soit placée sous la tutelle unique des partenaires sociaux...

BÉATRICE TAUPIN

Version imprimable | Travail | Le Lundi 29/01/2007 | Lu 1187 fois



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