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Marche parisienne des sans papiers d'Ile de France

LE SAMEDI 16 DECEMBRE 2006

RDV A 09 H BASILIQUE ST-DENIS
de la BASILIQUE de ST-DENIS >>en passant par EGLISE ST BERNARD // EGLISE ST AMBROISE>> à PARIS HOTEL DE VILLE
ARRIVEE A 15 H 30 ' ACCUEILLE DES MARHEURS ET PRISE DE PAROLE

- POUR LA REGULARISATION GLOBALE DES SANS PAPIERS ET POUR LE RETOUR DES VICTIMES DES RAFLES ET DES POLITIQUES DESTRUCTRICES A L’ENCONTRE DES IMMIGRES.
- CONTROLES AU FACIES , ARRESTATIONS MASSIVES, EXPULSIONS INHUMAINES , FAMILLES SEPAREES FAMILLES DECHIREES , FAMILLES BRISEES, SANS PAPIERS EXPULSES SANS PAPIERS ASSASSINES.
ASSEZ DE MEPRIS ASSEZ DE SILENCE ASSEZ D’HYPOCRISIE
EN EUROPE L'ITALIE A REGULARISE, L’ESPAGNE A REGULARISE , DEMAIN L’ALLEMAGNE REGULARISE ET LA FRANCE QUAND ??? MAINTENANT !
REGULARISATION GLOBALE MAINTENANT DES SANS PAPIERS EN FRANCE
NOUS EXIGEONS LE RETOUR DES SUZYLENE, DES AYE KAKE , DES BIBI ET DE TOUS LES AUTRES

ALIF SANS PAPIERS.

Pourquoi une Régularisation Globale des Sans Papiers en France ?
L’immigration n’est ni une question ni un problème : c’est un fait !

I- « Ils sont là » : il faut en finir avec l’hypocrisie ! Le refus de leur régularisation perpétue exploitation et insécurité pour les Sans Papiers, tandis qu’il se révèle honteusement profitable pour beaucoup d’autres.
De plus, les gouvernements ne disposent (heureusement) pas de moyens matériels ou politiques suffisants pour les « jeter dehors », sauf à mettre en cause les droits fondamentaux et entrer dans une logique totalitaire.

II- Les étrangers, même Sans Papiers, consomment, produisent et contribuent à la croissance et à l'emploi.
En Espagne, Ainsi, en Espagne le taux de croissance du PIB ces dix dernières années a été de 2,6% par an, alors que sans les immigrés, il aurait perdu 0,64% par an (Le Monde, 1-09-06) ). La régularisation a permis de diviser par deux ou trois le déficit des caisses de Sécurité Sociale.
Alors qu’en 2003 l’Italie a régularisé de l’ordre de 634.00 immigrés sans papiers, les arrivées irrégulières ont baissé de 40% en 1 an ( de 23.719 en 2002 à 14.331 en 2003 ( Le Monde 3-02-2004).

III- L’ « Invasion » : un fantasme infondé
Actuellement, environ 3% de la population mondiale, soit près de 200 millions de personnes, se trouvent hors de leur pays de naissance. Il s’agit dans leur immense majorité de migrations « Sud / Sud » ( 30% d’étrangers en Côte d’Ivoire, 3 millions de réfugiés en Iran et 2 millions au Pakistan)…
Le concept d’invasion / appel d’air repose sur la fausse analyse selon laquelle la pauvreté serait la principale cause des migrations. Loin de départs massifs de tous les pays pauvres, il apparaît que certaines régions ont une tradition d’émigration : au Mali, la région de Kayes, en Chine, le district de Venzhou, tout comme la commune française de Gourin (Morbihan) qui a essaimé avant 1914 vers le Canada et les Etats-Unis.
D’autres facteurs produisent le phénomène migratoire : les traditions locales (Soninké de la région de Kayes) qui y voient aussi un rite de passage à l’âge adulte, la possibilité de mobiliser des ressources importantes (coût du voyage Chine-France de 12.000 à 18.000 euros). La cause du départ n’est pas tant la misère que la désespérance (absence d’espoir d’un lendemain meilleur).
Avant la fermeture des frontières françaises de 1974, loin de toute invasion, les « sergents recruteurs » des grandes entreprises automobiles, sid??rurgiques ou minières durent se rendre dans les pays d’origine, en mission de « racolage » des travailleurs sur place. La famine de 1971 au Sahel n’a déclenché aucun déferlement de populations refugiées. L’entrée du Portugal et de la Grèce dans l’Union Européenne ne donna lieu à nul mouvement migratoires massif en Europe. Un certain nombre d’exemples historiques démontrent la capacité d’accueil de nombreux pays face à un mouvement migratoire.
Il est donc particulièrement incohérent de favoriser des politiques économiques ultralibérales, liées à la mondialisation des échanges, tout en prétendant « interdire » la migration.
Cette « interdiction » est désormais remplacée par l’ utilitarisme migratoire tel qu’ incarné dans l’ « immigration jetable » de la loi Sarkozy du 24 juillet 2006. De plus, le travail « au noir » en France équivaut à de réelles « délocalisations sur place ».

IV- Un véritable « Appel d’air » mais pas celui qu’on croit
Le premier appel d’air est constitué par l??offre permanente de travail illégal, trop souvent avec la tolérance/complicité des pouvoirs publics, comme le démontre le cas actuel de la blanchisserie industrielle MODELUXE de Chilly-Mazarin où 40 travailleurs illégaux ont été découverts à l’occasion d’un plan de licenciement.
Il convient aussi de d’insister sur l’article L-324-9 du Code du travail portant sur le travail illégal (mars 1997), sanctionnant les employeurs faisant « sciemment » travailler de la main d’œuvre illégale. Mais, évidemment, le recours à la chaîne de la sous-traitance permet aisément aux employeurs d’ ignorer opportunément ce qui se passe derrière la/les société(s) écran.
En conclusion : la régularisation des Sans Papiers ne peut qu’être globale
Toute tentative de sélection des immigrés sans papiers sur la base de « critères » ne peut qu’ être qu’injuste et arbitraire. Les critères des « médiateurs » de St Bernard, en 1996, furent transformés, lors de la régularisation de 1997-98, en véritables « couperets » cumulatifs.
Seule la régularisation globale est de nature à assécher provisoirement le marché du travail illégal, à la différence des régularisations au cas par cas. Certains des régularisés de 1997 en France se retrouvèrent en effet moins payés et plus précaires, ce qui a également fragilisé le renouvellement de leur carte temporaire. C’est pourquoi il est indispensable de réclamer la régularisation avec « carte de 10 ans ».
La régularisation globale est une mesure qui apure le passé. Mais qu’en est-il de l’avenir ?
Si des régularisations ont eu lieu en Italie et en Espagne environ tous les 10 ans, la question de la régularisation débouche véritablement sur la question de la liberté de circulation / installation, étant entendu que.les deux débats – circulation et installation - sont difficiles à dissocier.

Version imprimable | (Im)migrations | Le Vendredi 15/12/2006 | Lu 919 fois



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