Résumé de la situation : le 26 octobre dernier, la CFDT a décidé de signer la dernière version du protocole d’accord régissant l’assurance-chômage des travailleurs du spectacle. La CFTC va signer dans la lignée de la CFDT. Enfin, la CGC se prononcera début décembre après son Congrès.
Lorsque les partenaires sociaux auront déposé leurs signatures, ce sera au tour du gouvernement d’agréer le protocole. On sait combien RDDV est favorable à ce texte, qui garantit le système spécifique d’assurance-chômage et évite la procédure législative.
Alors que le protocole du 26 juin 2003 continue d’exclure des professionnels et précarise nombre d’entre nous, celui du 18 avril 2006 prévoit d’aggraver la situation, avec la bienveillance du MEDEF et du gouvernement. Ce texte, rédigé après plusieurs versions revues et corrigées, celle de février puis celle du 9 mars, reste un protocole inacceptable.
Le scénario rend confuse l’évolution de la situation aux yeux de tous, jusque dans la profession : les reports de signature, les multiples révisions des textes, et leur complexité, enfin le rejet de la Proposition de Projet de Loi, dans le plus grand mépris, le 12 octobre dernier à l’Assemblée Nationale. La succession de ces événements a contribué à dissoudre la mobilisation en rendant illisible le calendrier des échéances.
Depuis 2003, c’est 34 000 personnes qui, exclues du système ont été « rattrapées » par l’Allocation de Fonds Transitoire, c’est à dire 1 intermittent sur 3 ! Avec le texte du 18 avril, l’AFT disparaît : l’Etat propose un Fonds Permanent de Professionnalisation, une mesure très floue dont aucun texte officiel ne décrit avec précision les modalités.
On assiste à des procédés abusifs et illégaux de contrôle de la part des ASSEDIC avec la production de pièces comme les relevés bancaires, les avis d’imposition. Rappelons les événements d’Annecy où des personnes se sont retrouvées en garde-à-vue, menottes aux poings sans explication, sur dénonciation des ASSEDIC.
Depuis que les antennes ASSEDIC ont fermé leurs portes, il devient difficile pour tous les allocataires de régler les dossiers. Et cela malgré les propos de M. Valente, directeur des ASSEDIC : « notre institution a mis en place une nouvelle organisation de son accueil qui s’appuie sur le déploiement de nouveaux outils et services à distance (…) Il s’agit de personnaliser notre relation avec le demandeur d’emploi ! » Combien d’entre nous ont dû forcer les portes pour débloquer leur situation ?
Nous revendiquons la réouverture des antennes ASSEDIC à leurs allocataires.
L’Assemblée Générale des Professionnels du Spectacle de Marseille et les syndicats présents : CGT Spectacle – CNT Spectacle – SUD Culture
Le 31 octobre 2006, La Friche Belle de Mai.
Pour se tenir informé : www.fnsac-cgt.com messagerie vocale CGT : 01 48 03 87 76
Liste mail info : appelmilitant@wanadoo.fr site CNT Marseille : http://tmp.lautre.net/sam/
PROCHAINS RENDEZ-VOUS :
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