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R E S F. Manifestation Samedi 9 Sept. à 15 h.

UN LOGEMENT -- DES PAPIERS -- UNE ECOLE

Nous avons reçu cette info:

MANIFESTATION SAMEDI 9 SEPTEMBRE A 15 HEURES PLACE DE LA REPUBLIQUE A PARIS
UN LOGEMENT -- DES PAPIERS -- UNE ECOLE

Trois objets à ce communiqué :
1) Cet après-midi, visite de soutien d'artistes, de cinéastes, d'écrivains, de sportifs aux habitants du gymnase de Cachan. Entre autres, Stéphane Diagana, Charles Berling, Josyane Balasko, Valérie Lang, Yan Moix, Laurent Baffi, Omar et Fred, Patrick Rotman, Caroline Champetier, Mathieu Kassovitz (s'il y arrive à temps), Joey Star...
2) Siaka et ses parents M. et Mme Doumbia qui étaient séparés (les parents en rétention, l'enfant à l'orphelinat) vont être libérés. Halte au feu donc : inutile de continuer à bombarder le ministère de fax et mails et de coups de téléphone à ce sujet du moins.
3) Ci-dessous le communiqué qui commente la libération des parents Doumbia et annonce la manifestation de samedi. Elle doit absolument être un succès.

COMMUNIQUE
Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris -
educsansfrontieres@free.fr / www.educationsansfrontieres.org
Contact sur ce dossier : Armelle Gardien 06 89 49 48 47, Pablo
Krasnopolsky 06 33 53 62 21, Richard Moyon 06 12 17 63 81

6 septembre 2006
PARTIE DE CHASSE A L’ENFANT MALADE
Selon un communiqué publié mardi dans la soirée, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy « a décidé d'accorder un titre de séjour temporaire à un couple de Maliens expulsés du squat de Cachan et placés en centre de rétention sans leur enfant de deux ans ». M. Sarkozy "a été personnellement informé de la situation des époux Doumbia. Ces ressortissants maliens, […] ont fait l'objet d'un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière le 31 août dernier et ont été placés dans un centre de rétention administrative. Leur enfant, né en 2004 en France, a alors été accueilli par le service de l'aide sociale à l'enfance, à Vitry", selon le texte. Le ministère a néanmoins relevé un "élément nouveau" qui amène M. Sarkozy à accorder, "à titre humanitaire, une
autorisation de séjour temporaire à M. et Mme Doumbia". "L'état de santé de leur enfant est d'une exceptionnelle gravité, comme l'atteste l'hôpital Robert Debré. Cette maladie nécessite des soins dont il n'est pas certain qu'ils puissent être correctement assurés, à court terme, au Mali", selon le texte. "Dès lors qu'il n'est pas envisageable de séparer la famille, il
est préférable d'autoriser M. et Mme Doumbia à séjourner en France, aux côtés de leur enfant, pendant toute la durée nécessaire aux soins de celuici", estime le ministère.
Le communiqué de M. Sarkozy est mensonger de bout en bout. Il fait semblant de s’alarmer de la séparation des parents et de l’enfant malade. Or, celle-ci a été décidée en toute connaissance de cause par le préfet du Val de Marne (qui dans cette affaire ne prend pas la moindre initiative sans en référer au ministre) le 1er septembre. Dans la soirée, le Juge des libertés et de la détention de Meaux demandait la libération de la famille Doumbia pour permettre la réunification de la famille. Le Procureur,
représentant de l’Etat, s’y opposait, formulant un appel suspensif qui aboutissait à maintenir les parents en rétention et le petit Siaka à l’orphelinat. La cour d’appel de Paris, pourtant une nouvelle fois informée de l’état de santé et des risques encourus par l’enfant par un courrier du docteur Denkerous de l’hôpital Robert Debré entérinait le maintien en rétention des parents et le placement de l’enfant. Ainsi, ce sont l’ensemble des rouages de l’état, le Ministre qui l’a décidée, le préfet qui l’a organisée, la justice (à l’exception du JLD de Meaux) qui l’a entérinée qui ont trempé dans la persécution de Siaka et de ses parents. En réalité, l’opération devait servir d’avertissement aux familles sans papiers qui seraient tentées de cacher leur enfants : le
ministre de la chasse à l’enfant entendait montrer qu’il ne se laisserait arrêter par rien. La préoccupation humanitaire ne lui est venue que lorsque que l’affaire s’est ébruitée, que des journalistes ont demandé des explications, que des citoyens alertés ont envoyé des mails, expédié des fax, passé des coups de téléphone, que des personnalités connues ont dit leur dégoût dans les médias. Alors, mais alors seulement, « l’indulgence » est venue à l’ogre des Carpates : il a décidé de restituer l’enfant à ses parents qui seront régularisés.
Happy end ? Peut-être, pour un cas. Mais il en reste des centaines à Cachan et des dizaines de milliers dans le pays. Il faut faire reculer l’injustice et l’oppression.

MANIFESTATION SAMEDI 9 SEPTEMBRE A 15 HEURES PLACE DE LA REPUBLIQUE A PARIS
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Version imprimable | (Im)migrations | Le Mercredi 06/09/2006 | Lu 11418 fois



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