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Alors que Bush vient de signer le décret autorisant la construction d'un nouveau mur de la honte, cette fois entre les Etats-Unis et le Mexique, long de 1100 km (les Israéliens sont battus, mais c'est normal, gigantisme étas-unien oblige...) une petite ville résiste, au doux nom surprenant de National City...

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=67321
ÉTATS-UNIS • La ville qui accueille les sans-papiers à bras ouverts Malgré la proximité de la frontière avec le Mexique, à une quinzaine de kilomètres, la ville californienne de National City, 55 000 habitants, défend une politique particulièrement libérale à l'égard des immigrés clandestins. Le maire, Nick Inzunza, a récemment déclaré sa commune "ville sanctuaire" pour les immigrés sans papiers, qui "ne seront pas poursuivis par la police, ni expulsés", rapporte El País. "N'importe quel immigré est le bienvenu à National City, où aucune autorité locale ne lui demandera ses papiers", explique le journal espagnol. "Par cette action, Inzunza a propulsé National City dans l'œil du cyclone du débat sur l'immigration aux Etats-Unis."
Un débat opposant un point de vue plus conservateur, majoritaire à la Chambre des représentants, qui veut pénaliser les immigrés, et un autre plus libéral, majoritaire au Sénat, qui pose la question de la légalisation de millions d'immigrés vivant depuis des années dans le pays. Au final, étant donné le caractère polémique du sujet avant les élections du 7 novembre, les
deux chambres du Congrès se sont seulement entendues sur la construction d'un mur sur plus de 1 000 kilomètres le long de la frontière avec le Mexique", rappelle le quotidien. Reste que, "dans plusieurs villes de Californie et ailleurs aux Etats-Unis, le débat a cédé la place aux actes".
La proclamation par Nick Inzunza de National City comme ville sanctuaire pour les clandestins "a suscité non seulement des critiques de la part de groupes anti-immigrés, mais aussi des manifestations, pour ou contre, jusque-là inconnues dans cette petite localité frontalière à majorité